NOTRE AMBITION
Notre point de départ est que Monaco est un État de droit. Le Pays a une Constitution et les libertés fondamentales y sont respectées. Le Conseil de l’Europe reconnait que Monaco est une démocratie.
Le but de Monaco 2040 est de produire et de diffuser des idées et des solutions politiques, économiques et financières innovantes et opérationnelles quant à l'avenir à long-terme de Monaco.
Nous pensons en effet que les politiques mises en place par le gouvernement et soutenues par le Conseil national, toutes tendances politiques confondues, ont été et sont trop souvent axées sur le court terme, mettant en danger la prospérité de nos enfants. Le manque de transparence ambient nous afflige, il ne permet pas aux citoyens monégasques d’appréhender les enjeux de demain en toute connaissance de cause.
Nous sommes apolitiques, dans le sens où nous soutiendrons toutes les initiatives et projets de lois qui nous semblent aller dans la bonne direction, quelle qu'en soit leur origine. Mais nous sommes aussi apolitiques car nous nous opposerons aux pratiques, initiatives et projets de loi, quelle qu'en soit leur origine, qui ne nous semblent pas aller dans la bonne direction.
Nous avons plusieurs partis pris, le premier c’est celui de la vérité. Il ne faut pas en avoir peur. C’est sur la vérité qu’il faut construire le long terme. Le deuxième, c’est l’ouverture vers l’extérieur qui a permis à Monaco, plus que tout autre facteur, d’atteindre la prospérité qui est la nôtre aujourd’hui. Le repli sur soi signifierait le repli tout court, nous en sommes convaincus.
Ceci dit, Monaco 2040 se veut être un espace de débat dans lequel toutes les idées et contributions seront les bienvenues, même, et peut-être surtout, celles qui défendent avec courtoisie et si possible avec humour, un point de vue différent du nôtre. Notre porte sera d'ailleurs toujours ouverte à celles et ceux qui partagent nos valeurs et notre engagement pour les générations futures.
La liberté qui est la nôtre est que nous sommes bénévoles, nous n’accepterons aucun soutien financier de qui que ce soit, notre indépendance n’a pas de prix.
On dit souvent qu’à Monaco, « réfléchir, c’est déjà désobéir un peu ». Nous voudrions prouver le contraire.